Un peu d’histoire

Des convictions au service d’une reconversion.

Après douze années dans le recrutement (secteur privé) dont trois à me questionner, à envisager plusieurs pistes, je me suis orienté vers un Brevet Professionnel de Responsable d’Exploitation Agricole dans le domaine des Plantes Aromatiques et Médicinales (octobre 2012).
Amoureux de la Terre et soucieux de participer à la protection de notre environnement, je me définis comme un Paysan, au sens noble du terme : « personne qui vit du travail de la terre » avec respect et humilité.

Un apprentissage nécessaire et méticuleux.

Apprendre à cultiver et utiliser les plantes passe par un apprentissage nécessaire et méticuleux.
C’est pourquoi, depuis 2009, je participe à une formation continue autour des plantes :
– Stage auprès de l’Ecole Lyonnaise des Plantes en Aromathérapie et Gemmothérapie.
– Stage en Aromathérapie quantique avec le docteur Penoel.
– Stage et sorties botaniques avec l’association « Mille et une Plantes ».
– Stage Botanique annuel auprès d’Alain Guichard.
– Stages pratiques auprès de distillateurs « Simples » et producteurs de plantes médicinales,
– Module de cueillette sauvage avec Thierry Thevenin sur Nyons.

Je complète cet apprentissage pratique avec la lecture de nombreux ouvrages de référence sur la description botanique, le milieu, la culture, la récolte, les propriétés et les usages traditionnels et thérapeutiques des plantes (Lieutaghi, Bosson, Mulot, Treben, Thevenin, Gerbranda, Mailbhiau, Steiner, Faucon, Petiot, Franchomme, Penoel, Valnet, Leclerc, Cazin…)

Notre savoir-faire

 

Le respect du cycle naturel

Nous cultivons sur 1.5 hectares une quinzaine de plantes aromatiques et médicinales dans le respect du cycle végétatif de la plante, ; le milieu va définir les plantes susceptibles de se développer sereinement. Notre choix s’est principalement tourné vers des Lamiacées.

S’adapter à la Terre

La terre étant très argilo-calcaire, facilement compactable, peu profonde, et subissant une forte érosion, nous avons choisi de :
– La décompacter, puis
– L’enrichir avec des amendements organiques avant de planter.

Du fait d’un fort ensoleillement, nous avons opté pour l’utilisation de paillages et de bâches tissées. Cela réduit le désherbage autour du plan d’environ 20%, ainsi que la fréquence d’irrigation, tout en maintenant une vie microbienne.
En cet automne 2016, nous nous tournons vers l’utilisation de micro-organismes afin d’améliorer la structure du sol. Nous souhaitons favoriser l’humus en accroissant le complexe argilo-humique et la fertilité du sol.

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