L’oléiculture : une vieille tradition remise au goût du jour.

De multiples variétés d’olives cultivées.

Nous cultivons une oliveraie de 110 arbres avec les variétés Rougette, Verdale, Picholine, Tanche. Il s’agit d’une vieille Oliveraie en Faysse (terme ardéchois désignant une terrasse végétale cultivée ou non et soutenue par un mur en pierres sèches, le paret.). Elle a subi le gel de 1956 et les vieux troncs ont tous été regreffés les uns après l’autre après cette année là.
Nous avons récolté début octobre « les olives de bouche » de la variété Picholine « entre les deux Thérèse ». En effet, un usage traditionnel ardéchois veut que l’on récolte entre le 1 et le 15 octobre, soit sur un calendrier entre la Sainte Thérèse de l’Évangile et la Sainte Thérèse d’Avila et oui !
Concernant l’huile, la récolte démarrera début décembre 2016. En effet, les intempéries cévenoles subies sur ce mois de novembre ont gorgées les olives en eau. Le rendement en huile diminue considérablement, c’est pourquoi, nous devons attendre qu’elles ressuient un brin.

Les conditions climatiques (forte humidité conjuguée a des intempéries cévenoles) et l’absence d’hiver en 2015 ont entraîné une pression  importante de « la Mouche de l’Olivier ».  Cette dernière pond dans l’olive et la larve opérant sa métamorphose creuse une galerie dans la pulpe de l’olive en restant à l’intérieur. L’olive attaquée tourne au noir et peut tomber de l’arbre. Nous mettons aux extrémités des branches, des bouteilles remplies avec de l’eau et du phosphate diammonique (il s’agit d’un nutriment utilisé en œnologie et autorisé en bio) pour piéger les mouches et diminuer ainsi les attaques. Pour diminuer la pression, il faut des étés caniculaires ( >35°), secs et des oliviers à petits fruits.

Nouvelles plantations.

En 2015 et 2016, nous avons replantés 100 arbres des variétés negrettes, rougettes et picholine sur une autre parcelle. Ils rentreront en production dans 6/7 ans.